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Malgré un début de ménopause fulgurant, accompagné de forts symptômes, Monika Baumgartner (61 ans) a trouvé des moyens de gérer les symptômes et a ainsi appris à connaître son corps à nouveau. Aujourd'hui, elle déborde d'énergie et de joie de vivre, ce qu'elle apprécie énormément.

Traverser la ménopause avec le courage de changer | herea Menopause Network

La m&eacute;nopause est arriv&eacute;e &eacute;tonnamment vite, en m&ecirc;me temps qu'une hyst&eacute;rectomie pour des fibromes ut&eacute;rins. Il n'y avait probablement pas de lien de cause &agrave; effet avec l'op&eacute;ration.
Mais le fait est que, juste apr&egrave;s l'op&eacute;ration, le syst&egrave;me nerveux v&eacute;g&eacute;tatif de Monika a &eacute;t&eacute; boulevers&eacute;, ce qui s'est traduit par une agitation int&eacute;rieure, des troubles du sommeil et des sautes d'humeur. Au d&eacute;but, les troubles &eacute;taient donc attribu&eacute;s &agrave; l'op&eacute;ration, jusqu'&agrave; ce qu'au bout d'un certain temps, les sympt&ocirc;mes de la m&eacute;nopause se fassent de plus en plus sentir.
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D&eacute;cision de recourir &agrave; un traitement hormonal de substitution
En tant que personne proche de la nature, Monika a d'abord mis&eacute; sur des pr&eacute;parations naturelles pour traiter les sympt&ocirc;mes de la m&eacute;nopause. Il est toutefois rapidement apparu que celles-ci ne produisaient pas &agrave; elles seules l'effet escompt&eacute;. Malgr&eacute; son scepticisme initial, Monika d&eacute;cide de commencer un <a href="https://herea-network.com/fr/what-is-hormone-therapy">traitement hormonal substitutif</a> (THS) avec des &oelig;strog&egrave;nes en application cutan&eacute;e et de l'estradiol en application vaginale - une &eacute;tape d&eacute;cisive pour retrouver sa qualit&eacute; de vie.
Sa gyn&eacute;cologue l'a beaucoup soutenue dans cette d&eacute;cision et a su la conseiller. En se basant sur ses ant&eacute;c&eacute;dents m&eacute;dicaux et familiaux, sa m&eacute;decin a recommand&eacute; &agrave; Monika de poursuivre un THS &agrave; faible dose tout au long de sa vie afin de pr&eacute;venir des risques tels que l'ost&eacute;oporose.
<blockquote>
"Je suis tr&egrave;s heureuse d'avoir commenc&eacute; le THS et je vais continuer &agrave; le prendre".
</blockquote>
Le THS r&eacute;duit de nombreux sympt&ocirc;mes g&ecirc;nants, mais cela ne suffit pas pour se sentir &agrave; nouveau compl&egrave;tement &agrave; l'aise dans son corps. Monika a toujours &eacute;t&eacute; une femme tr&egrave;s active, avec le yoga, la m&eacute;ditation, beaucoup d'exercice dans la nature, la physioth&eacute;rapie et une alimentation saine, elle retrouve son calme int&eacute;rieur et peut, &agrave; 61 ans maintenant, se sentir &agrave; nouveau libre, active et insouciante.
La transition vers la m&eacute;nopause est li&eacute;e &agrave; de nombreux d&eacute;fis &eacute;motionnels, et pas seulement en ce qui concerne le vieillissement. Pour les femmes avec enfants, la m&eacute;nopause co&iuml;ncide souvent avec l'ind&eacute;pendance croissante des enfants devenus adultes. On a soudain beaucoup plus de temps pour s'occuper de soi (et &eacute;ventuellement aussi de son partenaire) qu'auparavant. Pour Monika, il &eacute;tait donc important de garder un &oelig;il sur son bien-&ecirc;tre mental pendant cette phase de la vie.
L'&eacute;quilibre hormonal et la satisfaction sont &eacute;troitement li&eacute;s, il est donc d'autant plus important de garder une attitude positive face &agrave; la vie dans une phase aussi turbulente sur le plan hormonal. Pour Monika, l'arr&ecirc;t de la coloration des cheveux &agrave; 58 ans a &eacute;t&eacute; une &eacute;tape importante.
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<img src="https://adm.herea-network.com/assets/99ef423e-8f5e-4859-812e-d96b33617f8c?width=1600&amp;height=1200" alt="Photo 2023 10 28 16 17 20" />
Monika et sa fille en randonn&eacute;e.
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Monika consid&egrave;re la m&eacute;nopause comme la pubert&eacute;, la diff&eacute;rence essentielle &eacute;tant que les femmes m&eacute;nopaus&eacute;es sont assez &acirc;g&eacute;es pour faire face consciemment aux changements "n&eacute;gatifs" de leur corps.
En tant que prestataire de services sociaux, habitu&eacute;e &agrave; travailler directement avec les gens, Monika a d&ucirc; r&eacute;duire fortement son activit&eacute; professionnelle. En fait, elle aurait aim&eacute; s'investir davantage maintenant que ses enfants &eacute;taient partis de la maison et qu'elle avait &agrave; nouveau plus de temps &agrave; consacrer &agrave; son travail. Mais les sympt&ocirc;mes de la m&eacute;nopause l'ont oblig&eacute;e &agrave; continuer &agrave; travailler en tant que gestionnaire.
Mais la m&eacute;nopause a aussi ses avantages : Apr&egrave;s avoir souffert pendant des ann&eacute;es des sympt&ocirc;mes du SPM (syndrome pr&eacute;menstruel), Monika a &eacute;t&eacute; extr&ecirc;mement soulag&eacute;e lorsque ses r&egrave;gles et les sympt&ocirc;mes associ&eacute;s ont cess&eacute;.
En discutant avec des femmes de son &acirc;ge, Monika se heurte souvent &agrave; l'incompr&eacute;hension lorsqu'elle &eacute;voque le traitement hormonal de substitution. Les femmes de sa g&eacute;n&eacute;ration ont appris &agrave; s'accrocher, &agrave; ne pas montrer de faiblesse, il y a une attitude "je peux m'en sortir sans THS", dit Monika. Apr&egrave;s tout, leurs m&egrave;res n'avaient jamais parl&eacute; du sujet tabou de la m&eacute;nopause non plus. Par ailleurs, la communication m&eacute;diatique autour de l'&eacute;tude "<a href="https://herea-network.com/fr/news/13-whi-study">Women's Health Initiative</a>" a clairement influenc&eacute; la sant&eacute; des femmes de cette g&eacute;n&eacute;ration dans leur prise de d&eacute;cision.
<blockquote>
"C'est dommage que quelques femmes se freinent elles-m&ecirc;mes parce qu'elles n'envisagent pas un soutien m&eacute;dical. Pour moi, les avantages du THS sont plus importants que les risques."
</blockquote>
Bien que le syst&egrave;me de sant&eacute; suisse offre d&eacute;sormais l'un ou l'autre point de contact aux femmes qui souhaitent se pencher plus pr&eacute;cis&eacute;ment sur le th&egrave;me de la m&eacute;nopause, il faut n&eacute;anmoins beaucoup d'initiative personnelle pour obtenir un traitement optimal. Les femmes qui n'agissent pas d'elles-m&ecirc;mes ont tendance &agrave; &ecirc;tre laiss&eacute;es pour compte.
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Monika conseille aux autres femmes :
<ul>
<li>Ne pas avoir peur de la m&eacute;nopause.</li>
<li>Voir les avantages, m&ecirc;me s'il y a des moments p&eacute;nibles et qu'il faut r&eacute;apprendre &agrave; conna&icirc;tre son corps.</li>
<li>Essayer plusieurs fa&ccedil;ons de g&eacute;rer les sympt&ocirc;mes, car il n'y a pas "une seule v&eacute;rit&eacute;".</li>
<li>Bien s'informer sur le sujet.</li>
<li>Ne pas rejeter cat&eacute;goriquement un THS. Le THS peut soutenir et donne de nombreux petits avantages. Les &oelig;strog&egrave;nes sont &eacute;galement bons pour le psychisme, les cheveux, la peau et les formes cardiaques.</li>
<li>Profiter de l'occasion pour faire le point sur soi-m&ecirc;me. On peut en sortir tr&egrave;s positivement et il faut &ecirc;tre courageux.</li>
</ul>
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<img src="https://adm.herea-network.com/assets/b84b7a86-8212-42c6-82dc-dbdb9cec23ac?width=1368&amp;height=1824" alt="Photo 2023 10 28 16 20 57" />
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Monika conclut qu'il faut la bonne combinaison de mesures pour bien traverser la m&eacute;nopause. Pour cela, il faut peut-&ecirc;tre essayer plusieurs choses, mais le courage de changer s'est av&eacute;r&eacute; payant dans son exp&eacute;rience !

Traverser la ménopause avec le courage de changer

Jennifer Chan de Avila (41) est politologue et avait l'habitude de mener une vie rapide et bien remplie. À l'âge de 36 ans, elle est entrée prématurément en ménopause et son corps l'a mise devant le fait accompli. Depuis, elle a dû changer radicalement de mode de vie. Aujourd'hui, la pleine conscience joue un grand rôle pour elle.

Jennifer Chan de Avila (41) est politologue et avait l'habitude de mener une vie rapide et bien remplie. À l'âge de 36 ans, elle est entrée prématurément en ménopause et a été mise devant le fait accompli. Depuis, elle a dû changer radicalement de mode de vie, la pleine conscience joue un grand rôle pour elle.

Ménopause à 36 ans – dire adieu aux (prétendus) idéaux féminins

Un emploi exigeant 150 %, des voyages dans 12 villes en l'espace de trois mois, une vie priv&eacute;e intense et peu de consid&eacute;ration pour ses propres ressources : voil&agrave; &agrave; quoi ressemblait la vie de Jennifer Chan de Avila &agrave; la trentaine - et elle l'aimait. A l'&eacute;poque, elle travaillait comme post-doctorante dans une universit&eacute; &agrave; Berlin avec le ferme projet de poursuivre une carri&egrave;re acad&eacute;mique. Une carri&egrave;re &agrave; l'universit&eacute; signifie beaucoup de pression, de nombreux sacrifices personnels et beaucoup de travail suppl&eacute;mentaire pour faire ses preuves dans le monde acad&eacute;mique. Mais Jennifer se sentait bien avec cette vie rapide. Le stress n'avait jamais &eacute;t&eacute; un probl&egrave;me pour elle jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, que ce soit en tant que scientifique, journaliste ou lors d'un job d'&eacute;tudiante en bo&icirc;te de nuit - elle pouvait compter sur son corps et ses capacit&eacute;s, peu importe ce qu'elle exigeait de lui.
Cela a &eacute;t&eacute; d'autant plus difficile pour Jennifer quand, &agrave; 36 ans, son corps lui a soudainement montr&eacute; une limite qu'elle n'avait pas pr&eacute;vue avant bien plus tard : la m&eacute;nopause. Comme pour environ 1 % des femmes, le cycle naturel de Jennifer s'est arr&ecirc;t&eacute; environ 15 ans plus t&ocirc;t que la moyenne.
Bien qu'une femme sur 100 connaisse ce que l'on appelle la "m&eacute;nopause pr&eacute;coce" ou l'"insuffisance ovarienne pr&eacute;matur&eacute;e", on en parle peu. Il en r&eacute;sulte que Jennifer a elle aussi mis du temps avant de se douter de ce qui se passait et d'avoir un diagnostic. La m&eacute;nopause pr&eacute;coce s'est accompagn&eacute;e chez elle d'une symptomatologie tr&egrave;s &eacute;prouvante : des bouff&eacute;es de chaleur extr&ecirc;mes, jusqu'&agrave; 18 en une nuit. Par la suite, insomnie et fatigue. Pendant la journ&eacute;e, elle &eacute;tait tourment&eacute;e par des attaques de panique, des humeurs d&eacute;pressives qui entra&icirc;naient des difficult&eacute;s au travail. "Si quelqu'un me demandait de pr&eacute;parer une br&egrave;ve pr&eacute;sentation de mes r&eacute;sultats, j'&eacute;clatais parfois en sanglots. Je ne me sentais plus capable d'accomplir aucune t&acirc;che", raconte Jennifer.
Adieu &agrave; la jeunesse et &agrave; la fertilit&eacute; 
Quelques mois apr&egrave;s l'apparition des premiers sympt&ocirc;mes, un kyste ovarien a &eacute;t&eacute; d&eacute;couvert en consultation gyn&eacute;cologique et enlev&eacute; chirurgicalement. Celui-ci a d'abord &eacute;t&eacute; consid&eacute;r&eacute; comme responsable des troubles. Mais ils ont persist&eacute;. Le d&eacute;but des sympt&ocirc;mes a co&iuml;ncid&eacute; avec la prise de la "pilule du lendemain", raison pour laquelle les irr&eacute;gularit&eacute;s du cycle ont d'abord &eacute;t&eacute; mises en relation avec cette derni&egrave;re.
A un moment donn&eacute;, Jennifer &eacute;tait convaincue d'&ecirc;tre psychiquement malade. Elle ne se reconnaissait pas et ne pouvait pas expliquer son changement d'attitude. Lorsqu'elle s'est finalement rendue dans un cabinet d'endocrinologie, tout est all&eacute; tr&egrave;s vite : une prise de sang, une demi-minute de conversation avec le m&eacute;decin, le diagnostic de m&eacute;nopause pr&eacute;coce. Le profil hormonal de Jennifer correspondait &agrave; celui d'une femme m&eacute;nopaus&eacute;e, donc d&eacute;j&agrave; en postm&eacute;nopause. Cette information a encore &eacute;t&eacute; compl&eacute;t&eacute;e par la question d'un d&eacute;sir d'enfant et l'estimation qu'un traitement hormonal de substitution &eacute;tait absolument n&eacute;cessaire. Cet entretien bref et peu empathique a laiss&eacute; Jennifer sous le choc et d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;e. Bien qu'elle ne souhaitait pas avoir d'enfant, elle a &eacute;t&eacute; soudainement confront&eacute;e &agrave; ce qu'elle consid&eacute;rait comme la fin de sa jeunesse, de sa f&eacute;minit&eacute; et de sa fertilit&eacute;. Ces attributs rev&ecirc;tent une grande importance dans de nombreux cercles sociaux, notamment au Mexique, pays d'origine de Jennifer.
<blockquote>
"Les structures sociales patriarcales nous font croire que la valeur d'une femme est li&eacute;e &agrave; sa jeunesse et &agrave; sa fertilit&eacute;, il faut briser cela".
</blockquote>
C'est pr&eacute;cis&eacute;ment sur ces constructions sociales que Jennifer s'est pench&eacute;e dans ses recherches. Elle s'est concentr&eacute;e sur les genres et les relations entre les sexes. Elle &eacute;voluait dans un environnement moderne et progressiste, et elle &eacute;tait tr&egrave;s consciente que d&eacute;finir la valeur d'une femme par sa fertilit&eacute; et sa jeunesse d&eacute;coulait d'un syst&egrave;me patriarcal oppressif. Malgr&eacute; cela, apr&egrave;s le diagnostic, elle a commenc&eacute; &agrave; douter d'elle-m&ecirc;me et &agrave; avoir l'impression de ne plus avoir de valeur sans sa fertilit&eacute;. Le plus grand d&eacute;fi de Jennifer a &eacute;t&eacute; de briser ces pens&eacute;es construites par des ann&eacute;es d'influence sociale. De plus, elle a lutt&eacute; contre le fait que le choix de fonder une famille lui &eacute;tait retir&eacute;, ind&eacute;pendamment d'un d&eacute;sir actuel d'enfant.
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<img src="https://adm.herea-network.com/assets/1d08fb40-fb14-44bd-9026-c04afe51b72c?width=1280&amp;height=853" alt="Jen Herea2" />
Bouger, prendre l'air et faire des choses que l'on aime - la vigilance est extr&ecirc;mement importante pour Jennifer depuis son diagnostic.
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Formation de doula pour la m&eacute;nopause
Apr&egrave;s s'&ecirc;tre habitu&eacute;e &agrave; l'id&eacute;e de la m&eacute;nopause et avoir commenc&eacute; un traitement hormonal de substitution qui a heureusement soulag&eacute; ses sympt&ocirc;mes, Jennifer est entr&eacute;e dans une phase de r&eacute;bellion: "Je voulais vivre comme d'habitude, je voulais travailler, faire la f&ecirc;te, boire, sortir, ne pas abandonner ma vie habituelle &agrave; Berlin", raconte-t-elle. Mais peu &agrave; peu, elle a d&ucirc; accepter que son corps avait des limites, qu'elle devait prendre soin d'elle. Cette prise de conscience a conduit Jennifer &agrave; modifier peu &agrave; peu son mode de vie : elle a r&eacute;duit sa charge professionnelle, a veill&eacute; &agrave; dormir suffisamment, &agrave; m&eacute;diter, &agrave; faire du sport, &agrave; avoir une alimentation saine et a renonc&eacute; &agrave; l'alcool. L'ayurveda, le yoga et la spiritualit&eacute; ont le plus contribu&eacute; &agrave; ce que Jennifer se sente &agrave; nouveau bien dans son corps. Entre-temps, cette attention est devenue une &eacute;vidence pour Jennifer et son entourage s'y est &eacute;galement habitu&eacute;. Son cercle d'amis a soutenu Jennifer pendant cette p&eacute;riode, certaines amies ont &eacute;t&eacute; profond&eacute;ment touch&eacute;es et ont litt&eacute;ralement souffert avec elle. Elle a ainsi pu faire abstraction des commentaires occasionnels d'incompr&eacute;hension tels que "Ne te comporte pas comme &ccedil;a, la m&eacute;nopause n'a pas &eacute;t&eacute; si terrible pour moi non plus", qui &eacute;taient certes rares, mais qui se sont produits.
Jennifer a d&ucirc; constater que le th&egrave;me de la m&eacute;nopause, et surtout de la m&eacute;nopause pr&eacute;coce, n'est gu&egrave;re pr&eacute;sent dans la soci&eacute;t&eacute;. Le d&eacute;fi que repr&eacute;sente pour une femme le fait de devoir dire adieu &agrave; sa fertilit&eacute; et le sentiment d'&ecirc;tre d&eacute;sormais une "vieille femme"&nbsp; reste en grande partie &agrave; surmonter seule. Le fait que la soci&eacute;t&eacute; pr&eacute;sente souvent les femmes m&eacute;nopaus&eacute;es comme "invisibles, sans importance, malheureuses et am&egrave;res" n'aide pas. Pour soutenir d'autres femmes dans une telle p&eacute;riode, Jennifer suit actuellement une formation de doula de la m&eacute;nopause. Une doula offre un soutien mental en compl&eacute;ment du suivi m&eacute;dical par le corps m&eacute;dical et assume une fonction de mentor pendant la phase exigeante de la m&eacute;nopause.
Deux approches pourraient aider &agrave; l'avenir : La soci&eacute;t&eacute; doit abandonner l'id&eacute;al de jeunesse et de fertilit&eacute; comme crit&egrave;re de jugement pour une femme. En outre, il faut cr&eacute;er, par le biais d'informations et d'offres de conseil, un r&eacute;seau stable qui soutient les femmes &agrave; l'entr&eacute;e de la m&eacute;nopause et apr&egrave;s.
Vous trouverez <a href="https://herea-network.com/fr/what-is-menopause">ici</a> des informations et des renseignements sur la m&eacute;nopause pr&eacute;coce.

Succès professionnel, mère et épouse attentionnée, sportive et sociable - en tant que femme entre 40 et 50 ans, Fiona B. est confrontée à plusieurs jobs à plein temps. Il est donc d'autant plus important de s'attaquer résolument aux symptômes gênants de la ménopause.

Retour à la sérénité habituelle

Pour une m&egrave;re et &eacute;pouse active comme Fiona B. (49 ans), les ann&eacute;es entre 40 et 50 sont souvent la p&eacute;riode la plus fatigante de la vie - cela n'aide pas si, en plus des d&eacute;fis professionnels et familiaux, on doit encore se battre contre les sympt&ocirc;mes p&eacute;nibles que la m&eacute;nopause entra&icirc;ne chez de nombreuses femmes. Fiona a remarqu&eacute; les premiers changements d&egrave;s l'&acirc;ge de 44 ans. Cette femme d'ordinaire &eacute;quilibr&eacute;e a soudain connu de fr&eacute;quentes sautes d'humeur et s'est montr&eacute;e nettement moins patiente avec son entourage qu'elle n'en avait l'habitude. Bien que Fiona elle-m&ecirc;me ait d&eacute;j&agrave; exprim&eacute; le soup&ccedil;on que ces sautes d'humeur &eacute;taient un premier signe de l'imminence de la m&eacute;nopause, son entourage ne l'a gu&egrave;re prise au s&eacute;rieux. A 44 ans, elle &eacute;tait encore trop jeune, d'autant plus qu'elle n'avait donn&eacute; naissance &agrave; son fils que quatre ans auparavant.
Ce n'est que trois ans plus tard, lorsque ses r&egrave;gles ont cess&eacute;, que l'hypoth&egrave;se de Fiona a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;e par son gyn&eacute;cologue. C'est &eacute;galement &agrave; ce moment-l&agrave; que l'on a pu constater une forte baisse de son taux d'hormones. Durant cette p&eacute;riode, Fiona a de plus en plus souffert des changements hormonaux, elle a perdu beaucoup de cheveux, s'est sentie moins &eacute;nergique et la peau de tout son corps est devenue plus s&egrave;che.
<img src="https://adm.herea-network.com/assets/5181cd5a-8e33-4d36-87d5-2bc856a168d3?width=1025&amp;height=1360" alt="Microsoft Teams Image (3)" />
Pour r&eacute;guler les sympt&ocirc;mes, Fiona a d'abord re&ccedil;u des pr&eacute;parations &agrave; base de plantes. Mais celles-ci n'ont pas apport&eacute; de changement notable, au contraire, de fortes bouff&eacute;es de chaleur sont venues s'y ajouter. Les bouff&eacute;es de chaleur se produisaient souvent aussi la nuit et affectaient le sommeil. &ldquo;Au d&eacute;but, on a l'impression d'avoir de la fi&egrave;vre, on a tr&egrave;s chaud de l'int&eacute;rieur, mais apr&egrave;s environ cinq minutes, la chaleur s'estompe et il reste un film de sueur sur la peau&rdquo;, d&eacute;crit Fiona.
Un net soulagement des sympt&ocirc;mes gr&acirc;ce &agrave; un traitement hormonal substitutif
Comme le traitement initial n'a pas eu l'effet escompt&eacute;, Fiona a commenc&eacute; quelques mois plus tard, en accord avec son gyn&eacute;cologue, un <a href="https://herea-network.com/fr/what-is-hormone-therapy">traitement hormonal substitutif</a> (THS) compos&eacute; d'une cr&egrave;me &agrave; base d'&oelig;strog&egrave;nes &agrave; appliquer le matin et d'une pr&eacute;paration orale &agrave; base de progest&eacute;rone &agrave; prendre le soir. Heureusement, le THS a permis d'am&eacute;liorer tous les sympt&ocirc;mes sans d&eacute;clencher d'effets secondaires tels que la prise de poids et la r&eacute;tention d'eau. La plupart de ses sympt&ocirc;mes, comme les bouff&eacute;es de chaleur et les sautes d'humeur, ont pratiquement totalement disparu, seule la s&eacute;cheresse g&eacute;n&eacute;rale de la peau, des muqueuses vaginales et des yeux, ainsi qu'une baisse de la libido, sont encore perceptibles. La s&eacute;cheresse peut toutefois &ecirc;tre facilement trait&eacute;e &agrave; l'aide de diff&eacute;rentes cr&egrave;mes et autres rem&egrave;des.
<img src="https://adm.herea-network.com/assets/331936a1-3713-4e4a-b2b5-bfe3257d61ec?width=1049&amp;height=1600" alt="Microsoft Teams Image (2)" />
Dans l'ensemble, la qualit&eacute; de vie de Fiona s'est nettement am&eacute;lior&eacute;e gr&acirc;ce au THS et elle peut relever les d&eacute;fis quotidiens d'un travail et d'une famille avec sa s&eacute;r&eacute;nit&eacute; habituelle tout en continuant &agrave; pratiquer ses nombreux loisirs comme le v&eacute;lo, le yoga, le Pilates, l'escalade, le ski et le jogging. C'est justement le fait d'avoir toujours &eacute;t&eacute; tr&egrave;s active sur le plan sportif qui lui permet de faire face &agrave; certains effets de la m&eacute;nopause.
<blockquote>
Les femmes devraient se pencher tr&egrave;s t&ocirc;t sur le th&egrave;me de la m&eacute;nopause, par exemple &agrave; l'aide de livres comme "Women on fire".
</blockquote>
Fiona recommanderait aux autres femmes de se pencher sur la question de la m&eacute;nopause &agrave; un stade pr&eacute;coce. M&ecirc;me dans l'esprit de la plupart des gyn&eacute;cologues, il est encore bien ancr&eacute; que la m&eacute;nopause ne devient un sujet de pr&eacute;occupation qu'&agrave; partir de 50 ans. Il est donc d'autant plus important pour chaque femme d'&eacute;couter attentivement son corps et de percevoir les sympt&ocirc;mes &agrave; temps. Le livre <a href="https://www.orellfuessli.ch/shop/home/artikeldetails/A1056990227?ProvID=10917737&amp;gclid=EAIaIQobChMI_8yixrTe_wIVicDVCh1T4A3TEAAYAiAAEgJQcPD_BwE&amp;gclsrc=aw.ds">Women on Fire</a> du Dr Sheila de Liz l'a particuli&egrave;rement aid&eacute;e &agrave; mieux comprendre ce qui se passe dans son propre corps et &agrave; aborder le sujet de mani&egrave;re compr&eacute;hensible et humoristique. Il est important de sensibiliser davantage les femmes &agrave; ce sujet et de les inciter &agrave; partager ouvertement leurs exp&eacute;riences et &agrave; chercher de l'aide, plut&ocirc;t que de simplement accepter leurs sympt&ocirc;mes comme faisant partie du vieillissement. C'est pourquoi Fiona aime parler de ce sujet avec ses amies et maintenant aussi sur Herea. Pour finir, il reste &agrave; dire que la m&eacute;nopause a aussi des effets positifs - on ne doit plus jamais s'inqui&eacute;ter des douleurs menstruelles et du syndrome pr&eacute;menstruel, on ne doit plus penser aux produits d'hygi&egrave;ne quand on est en d&eacute;placement et on ne doit plus non plus se pr&eacute;occuper des contraceptifs hormonaux. Cela permet aussi de retrouver une certaine libert&eacute;.